Descriptif / Compte-rendu
Participant-e-s : Christophe, Anne, Arthur, Clément P, Nolwenn, Vincent (CSARI), Laurent (CSARI), Julien (SCB), Jean-Luc (LUC), Faris (LUC), Maxence (EGM), Ayla (EGM)
Lieu : Hotton, Belgique
Cavités et TSPT : L’Isbelle (5h) et Hotton (6h)
Un sondage vous attend en fin de CR pour déterminer le gagnant de la palme « Meilleur péripétie du week-end » ;)
Vendredi 23 mai 2025 et Samedi 24 mai 2025
Un week-end riche en émotions ! Et on commence fort avec l’arrivée au chalet !
Départ de Paris vers 19h30 pour Christophe, Anne, Arthur, Clément P et Nolwenn. Après un très long moment dans les bouchons sur le périphérique parisien et une petite pause pour le dîner, nous avions hâte d’arriver Ã
Hotton pour dormir. Le plan était tout tracé : décharger la voiture, faire le feu, ne pas attendre que cela se réchauffe et aller se coucher directement pour bien se reposer avant le RDV 9h30 pour explorer la
Grotte de l’Isbelle.
Mais que nenni ! Minuit passé, voiture garée devant le chalet et là , tout à coup, Arthur nous lâche un « J’ai pas les clés du chalet ». Moment de flottement, serait-ce une blague ? On aurait bien aimé. Branle bas de combat, nous voilà donc à chercher une potentielle autre entrée, appeler la terre entière pour essayer de récupérer une autre clé, déranger un mec au Pays-Bas et finir par rappeler Sophie, grande âme charitable, pour nous héberger chez elle, Ã
Bruxelles. 1H30 de route plus tard, on débarque en bombe chez notre super hôte, tenue éveillée pour nous accueillir vers 2h15.
Le RDV Ã 9h30 pour la
Grotte de l’Isbelle ? Abandonné. On se retrouve à 13h, histoire de pouvoir dormir un minimum et se refaire l’heure et demi de trajet dans l’autre sens. Après un petit-déjeuner de rois/reines, grâce à notre super Sophie, nous repartons en forme. Courte pause au chalet pour décharger les affaires et se préparer puis let’s go la conquête de l’Isbelle.
La troupe du jour : Christophe, Anne, Arthur, Clément P, Nolwenn, Laurent, Vincent et Julien. Objectif de l’après-midi : plongée du siphon pour Christophe et portage pour le reste. La marche d’approche fût courte et impressionnante : nous passâmes le territoire des castors, aka le Mordor pour les inititié-e-s ! La rivière de l’Isbelle étant sèche, nous avons eu la chance de voir leur laborieux travail de construction de digues. Un champ d’arbres coupés et stratégiquement entremêlés nous faisait face. Quelques enjambements plus tard, nous voilà à l’entrée de la grotte : un ramping bien sympathique.
Cette cavité est soumise à demande d’entrée pour la préserver. Quand on y évolue, nous comprenons vite pourquoi : de superbes concrétions et stalagmites ! D’un blanc nacrée pour certaines. La topographie de la grotte n’est pas barbante : on monte, on descend, on monte, on descend, et avec le matos de plongée la progression est assez fatigante. Peu de cordes. Accessible. Egalement plein de glaise, n’espérez pas re-sortir tout propre !
Nous mettons environ 1h45 à arriver au siphon de l’affluent avec tout ce monde. Arthur, Clément P et Julien partent en exploration pour trouver l’accès au siphon. Ils reviennent encore plus marron qu’ils ne l’étaient déjà et sceptiques sur la possibilité de plonger … Christophe décide d’y aller d’abord juste avec le masque pour évaluer. L’accès au siphon est très complexe sur les 20 derniers mètres, en suivant les lames orthogonales, nous dira Christophe à son retour. Il a tenté de sonder avec les pieds mais aucun passage évident ne se profilait. Trop étroit pour notre plongeur de renom. Retour donc au bercail plus tôt que prévu pour la troupe. Ce qui en ravit la plupart, plus vite on rentre, plus vite on fait l’apéro ! Arthur et Laurent décident même de rentrer à pied par un chemin garni d’ail des ours qui suit le cours aérien de l’Isbelle. Jean-Luc et Faris nous retrouvent au chalet. Une belle soirée autour du feu et d’un chouette apéro s’animent.
Dimanche 25 mai 2025
Dimanche, 2ème journée, 2ème cavité. La troupe du jour : Christophe, Anne, Arthur, Clément P, Ayla, Maxence, Jean-Luc, Faris, Vincent et Laurent. Nolwenn nous abandonne pour passer la journée à Liège avec un de ses potes. Matinée efficace avec le rangement du chalet et des affaires personnelles respectives. Sur la même lignée que l’étourderie des clés, ce matin, c’est Jean-Luc qui trinque : il se retrouve avec seulement 2 bottes gauches dans son matos. Personne ne faisant sa taille, il se résout à partir avec, de quoi pimenter la sortie !
Entrée dans la
Grotte d’Hotton à 10h15. Encore une fois l’objectif principal est une plongée, cette fois en duo (Christophe et Jean-Luc), pour essayer de trouver la suite du
S8 à l’extrême amont. Les kits sont moins lourds que la veille mais il y en a plus, on n’est pas trop d’une dizaine pour tout apporter. Pendant la préparation plongée, Clément installe la pompe pour vidanger le boyau de la creuse, mais Arthur lui suggère d’attendre : « si il n’y a pas d’eau dans le boyau, il ne faut pas en rajouter ! ».
Clément part donc relever les sondes Reefnet (capteurs de niveau d’eau) posées il y a 6 mois, fin octobre. L’un des capteurs est au fond de la creuse, ce qui lui permettra de constater que, effectivement, cette fois, il n’y a plus d’eau à m’exception de quelques flaques. La vidange de la dernière fois a été efficace et l’eau n’est pas revenue. Par contre le fond est gras, et le capteur est noyé sous la boue, pas évident à retrouver ! La suite montrera que malheureusement, sur 5 Reefnet recyclées, seules 2 répondent encore … Par chance ce sont les 2 plus importantes, mais on a perdu la référence de pression atmosphérique, donc l’exploitation des données sera complexe.
Clément remonte en surface pour faire le balisage (l’émetteur étant placé avant le
S7), pendant que les autres travaillent dans le chantier.
L’équipe du chantier ira jusqu’au bout pour essayer de comprendre vers où continuer à creuser et faire des images. Sur le chemin, ils en profiteront pour vider 2-3 flaques et essayer de créer des puisard à l’aide d’un fer à béton enfoncé en force dans le sol.
Côté plongée, Christophe et Jean-Luc arrivent sans encombre au
S7 en 1h environ. Le difficile
S5 est maintenant une routine pour eux. Ils allument la balise vers 13h, en se disant qu’elle ne restera pas longtemps allumée (extinction vers 14h pour ressortir du
S4 à 15h15 prévu). Christophe fait la pointe au
S7+
S8 pendant que Jean-Luc se met dans un point chaud (se rappelant du froid de la fois précédente, il plonge en semi-étanche mais il fait tout de même froid derrière).
Christophe va au fond du
S8 (le terminus actuel) et cherche la suite, mais la visibilité est faible (peu de courant pour emporter les sédiments). Description sommaire : c’est comme le siphon de l’affluent de l’Isbelle, on part à 90° dans les strates qui forment des lames, mais ça fait 3m au lieu de 50cm. Cela dit, même si c’est plus grand, ça ne suffit pas à trouver une suite pénétrable. Il faudra revenir pour chercher encore, ou trouver un moment avec de meilleures conditions de visibilité.
A la sortie, Christophe interroge Clément : alors, tu as eu le signal ? Eh non, raté pour cette fois ! Encore un loupé dans ce week-end décidément bien fourni. Rappelez-vous : l’extinction de la balise était prévue à 14h pour être sorti à temps vers 15h15. Que faisait donc Clément à cette heure-ci ? Il papotait tranquillement avec Ayla et Maxence tout en mangeant leurs casse-croutes respectifs. Pris par le temps, Clément est arrivé à l’aplomb du champ juste après et a raté le signal.
Pour finir ce week-end riche en émotions, une dernière petite péripétie : alors qu’on lave le matériel dans l’Ourthe, on se prend une grosse averse orageuse qui nous oblige à nous réfugier sous le pont (qui, vu de dessous, n’inspire pas franchement confiance). Que reste-t-il, abandonnées, sous le déluge ? Les chaussures propres d’Anne … Fin de week-end les pieds mouillés pour le retour à la capitale.
Heureusement les frites habituelles de fin de weekend viendront vite nous réconforter avant de rentrer Ã
Paris.
SONDAGE : Quelle péripétie remporte selon vous la palme sur ce week-end ?
- L’oubli grotesque des clés du Chalet par Arthur
- Les deux bottes gauches de Jean-Luc
- Le mauvais timing de Clément pour la balise
- Les chaussures mouillées d’Anne
Vidéo de la plongée à Hotton sans montage