Stage topographie du CDS91

Date
Du 19 octobre 2019 au 20 octobre 2019

Durée
2 jours

Type de sortie
Stage Scientifique
Département
Val d'Oise (95)

Massif
Bassin parisien

Commune
XXX

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Sous la houlette du CDS91, Daniel Chailloux et ses collègues habituels, Alain H. et Christian W., nous ont fait (re) découvrir les subtilités de la topographie souterraine au DistoX. Le samedi, c’est dans la belle carrière des XXX, à XXX, dans le 95 - notre hôte du jour souhaite rester discret sur sa localisation - que nous nous sommes exercés. 3 équipes ont pratiqué les levés, 2 avec DistoX classique, l’autre avec DistoX couplé à un PDA. Le matin a été consacré au calibrage, méthode plus simple que ce à quoi je m’attendais mais subtile, car sensible à toute masse métallique. Ainsi l’oubli de la présence de sa boucle de ceinture par un spéléo a conduit à un calibrage de mauvaise qualité d’où nouveau calibrage. Après un repas tiré du sac, les 3 équipes ont pratiqué, 2 en faisant une boucle, méthode classique pour vérifier la qualité d’un levé, l’autre en suivant le trajet de la rivière souterraine pour relier 2 accès. Pendant ce temps, Catherine a visité la carrière, guidée par notre hôte puis un de ses collègues spéléo local, et fait grand nombre de photos. Ils lui ont montré les recoins cachés, avec des concrétions en trompettes peu communes.

Le dimanche, dans un local accueillant de l’Essonne, les 9 spéléos ont tenté de mettre au net leurs levés. La saisie manuelle des données notées sous terre dans le carnet topo dans le logiciel Visual Topo parait a priori rustique et dépassée à l’époque de Topodroid et autres. Mais il est apparu que le transfert des données des DistoX vers Pocket topo (pour les PDA) puis Visualtopo s’accompagne parfois de bugs que notre formateur en chef a heureusement réussi à contrer, après quelques réglages de la subtilité du paramétrage, pas évident. Tout cela a bien occupé notre dimanche.

Une des équipes a bouclé à quelques centimètres près, ce qui est un excellent résultat. L’autre a constaté un écart notable (4 m) lié à l’oubli d’éviter la proximité d’un ventilateur et de passerelles métalliques qui ont certainement influencé le magnétomètre du DistoX.

Au final, excellent stage, convivial et enrichissant, qui confirme l’intérêt des outils modernes de topo mais confirme la nécessité impérieuse d’un apprentissage de leurs diverses subtilités et susceptibilités…


Participants

Jean-Francois B.

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