Les 12 travaux d’Arturix

Date
Du 28 décembre 2018 au 05 janvier 2019

Durée
1 semaine

Type de sortie
Camp
Département
Aude (11)

Massif


Commune
Rieux Minervois

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Avec : Abrajeanpaulix, Vassbala, Gwenomine, Fabolix, Arturix, Sylvainestblanrajouteducassix, Clémentix, Elizolavecsabibine, Sergedorix, Aléa, Myriamarragirréprochable

Personnages annexes : Butagazine, Henridelaudus, Fredus, Ratichonus, Romanus Padawanus, Cepdevignix, Gastonsurlacheminix, Grottofix, Dominicus Poulinus

En l’an 2019 après JC, toute la Gaule se remet des fêtes de Noël tout en cédant aux loisirs faciles, en partant faire du ski, en se retrouvant en famille ou en choisissant de retourner au dur labeur.
Toute ? Non ! Car un groupe d’irréductibles spéléos du club Abimes a décidé de prendre la route depuis Lugdunum, Massalia et Lutèce pour aller grotter dans l’Audanum et festoyer au village de Rieux-Minervix. Et le choix est difficile entre les grottes de Varennum, Trassanellum, Castanviellum, Vendangellum, Circus Gadum, Olivum, Clergum…

Après que Cepdevignix ait ouvert la hutte à nos valeureux gaulois, un nouveau matin se présente. Le coq chante dans l’arrière cours, c’est le début de nouvelles aventures.

Douze travaux attendent nos amis :
  • Voir Varennum et sortir

  • II, III, IV Trassanellum

  • La Trans-Trassanellum

  • Faire dans le decorum pour le nouvel an

  • GuĂ©rir sa rhynofaryngix (cueillette de Thymus et se rincer le nasibus dans le Fabolix motorum terram vehiculum)

  • Se battre contre l’hydre des cordes de Castanviellum

  • Aller visiter le tepidarium dans l’actif de Vendangellum

  • Sauver la clef de XIII de ClĂ©mentix

  • Vider le caldarium de Circus Gadum

  • RepĂ©rer les capsules de cervoises dans ses brogues de rando

  • Retrouver sa route après les visites des sous-sols

  • Supporter les ronflements d’Abrajeanpaulix


Chaque travail est naturellement fêté dans la plus pure tradition gauloise par un grand banquet supervisée par la chef Vassbala et à base de Mont d’Or, Morteau, Tarte aux poireaux, Lasagne, Pâté, Saucisson, Cervoises (il parait que certains sont tombés dedans étant petits, mais ils ont eu le droit d’en boire quand même), Vin, Whisky, … et un peu de sucre en poudre.

Voir Varennum et sortir
Clementix et Elizolavecsabibine se sont levés tôt pour aller chercher le pain à la boulangerix de Rieux Minervix. Après leur jentaculum, repus de café, de brioche et de tartines, la tribu gauloise prépare ses sandwichs avant de faire route pour Varrenum. La vaillante équipe part en quête de l’entrée du trou. Le premier porche croisé est gros (qui est gros ??). Ce n’est pas par là. La seconde entrée est petite. Ça n’a pas l’air d’être par là. Pourtant c’est bien là. Bon. Après quelques recherches dans l’entrée-trémie labyrinthique, Vassbala et Sylvainestblanrajouteducassix trouvent la grille qui mène dans l’antre de Varennum.
Les Gaulois descendent et remontent à travers des blocs pour arriver à la salle du bivouac vers midi douze. Ils font donc festin de leurs victuailles. Peu après, les premières concrétions sont là, dont le fameux Concordix, stalactite forte aérodynamique. Peu après, la salle de la dune : la grande (enfin, la petite) Egypte en plein sous-sol de l’Aude. Arturix frémit de peur en repensant à la fois où il avait failli se faire enfermer dans une pyramide par un Vizir chelou qui lui en voulait de draguer Cléopâtre. « Ce tombeau sera votre tombeau ». Après, Arturix ne se souvient plus trop. Un boyau, une main courante sur le côté, un autre boyau, un ramping, puis, la salle de l’étagère. De nouveau un autre boyau et là, le dilemme : descendre quelques mètres de corde ou emprunter un passage « mal commode ». Fabolix choisit le boyau. Après la salle des éboulis, la tribu gauloise emprunte la galerie du Solex jusqu’à l’étrier. Un petit bout de corde puis un méandre glissant (mais pas trop glissant) (mais un peu glissant quand même) les attend. Un second méandre précède un joli gour, et un fond de galerie constellée de concrétions où Vassbala et Sylvainestblanrajouteducassix en profitent pour faire quelques photos de profil pour le facebouckix de leurs compagnons.
Pendant ce temps, Fabolix s’engage dans une étroiture humide sous la galerie, mais l’eau et le froid ont bien vite raison de sa hardiesse. L’équipe fait donc demi-tour, et s’engage brièvement dans le réseau Bennes pour approcher la salle des chauve-sourix, qui n’ont pas pris de gîte d’hiver à cet endroit cette année. Après un détour par la galerie des gours sous l’impulsion de Gwenomine, la tribu ressort au complet de la cavité, avec la dernière lumière du jour éclairant les falaises. Abrajeanpaulix en profite pour prendre un raccourci dans la trémie d’entrée et doubler les copains, c’est plus simple de se faufiler sans son bouclier arverne et la ripaille du soir l’appelle.
De retour à la hutte, Fabolix fait son coquet et décide de passer au lavoir pour avoir une combinaison propre pour le reste de la semaine en utilisant bien sûr Olympia, la lessive des dieux ! « Moelleuse et douce qui lave plus blanc que blanc évidemment !!! ». Cette coquetterie ne plaira pas à Vassbla qui retrouvera à son grand dam le lavoir tout boueux.

II, III, IV Trassanellum
La tribu gauloise rejoint Ratichonus à l’Insulae Departemantalus Speleologia, et rencontre au passage Fredus, Henridelaudus et Romanus Padawanus qui les accompagneront dans leur descente dans les tréfonds de Trassanelum. Ratichonus ne fait que leur passer le bonjour et s’en va en balade dans la garrigue.
Une courte marche d’approche amène nos amis (et amies, hé) à l’entrée du trou, fort bien protégée par une porte. Le gentil Grottofix d’Henridelaudus reste à l’entrée tandis que la tribu descend. Trassanellum débute fort : dès la première salle, un crâne de Renne recouvert de calcite n’a rien à envier aux plus beaux cerfs d’Armorique. Il faut plus d’imagination pour reconstituer mentalement le crâne d’ours que l’on croise un peu plus loin. Mais les quelques bauges croisées sur le chemin aident fort à s’imaginer la quiétude de l’hibernation des plus beaux animaux du monde. Votre narratrice s’égare, elle aime trop les ours. Mais pas trace de sangliers, les gaulois continuent donc leur route.
Après un passage aménagé de quelques marches, puis un faux plancher, notre tribu arrive à un treuil. Hop, on descend ! Mais non, pas par le treuil, quand même hé, il date au moins de la naissance d’Henridelaudus, faut pas déconner. D’ailleurs il est parti devant avec Romanus Padawanus. Un P-XCIII fractionné fait atterrir nos ami.e.s sur une passerelle en bois. Faut pas se rater !
Fabolix, Abrajeanpaulix et Arturix partent équiper en double le puits suivant, où certains points donneront du fil à retordre à Fabolix. Pendant ce temps, Sylvainestblanrajouteducassix et Vassbala se contorsionnent au sol pour montrer à leurs amis des os et mâchoires de chauve-sourix au sol, plus ou moins calcifiés. Le temps d’admirer les fines concrétions et les os, le P-XL est prêt et la fine équipe le descend tranquillement, histoire d’arriver avant midi douze au fond. En bas, une grande salle assez confortable pour manger un bon rôti de sanglier. Ou un sandwich, c’est selon. Henridelaudus, qui a rejoint la tribu gauloise, entraîne ensuite nos ami-e-s dans une succession de galeries et de salles assez hautes et très concrétionnées. La bande rivalise de métaphores animales : méduses et éléphants font le bonheur de leurs yeux ébahis.
La salle suivante est immense. Vassbala manque de mots pour la décrire d’ailleurs. On remarque aussi une grande concrétion très blanche qui fera le bonheur des photographes sur le retour. Mais Henridelaudus décrète que dans l’Aude, on se dépêche, alors ça file, ça file. Arrivée au fond du trou, l’équipe tombe sur une grande salle avec au sol un lit de graviers colorés. Henridelaudus déclare « c’est fini », mais emmène nos gaulois vers un second crâne d’ours, puis dans un morceau de galerie où l’on sent un courant d’air. Quelques os de chauve-sourix indiquent aussi que peut-être, par-là, on trouvera une sortie ouvrant la route à une belle trans-Trassanellum. Audaces fortuna juvat. Sur le chemin du retour, notre guide nous mène jusqu’à la salle du mystère, aussi appelée « salle de la dézobe », à partir de laquelle de nombreux centurions espèrent trouver bientôt un Vème niveau.
L’équipe gauloise se scinde en deux groupes : les remontix et les photofix. Les remontix entament la remontée du P-XL. Romanus Padawanus est un peu en difficulté, mais dans l’Aude, on fait comme ça. Elizolavecsabibine patiente tranquillement au frac. Au retour, personne n’ose s’engager dans l’étroiture indiquée par Henridelaudus pour aller voir un autre crâne d’ours. Interdit aux gros (qui est gros ??), les os sont protégés par une étroiture seulement accessible aux gabarits type enfants. La sortie se conclue par un superbe ciel étoilé au-dessus de la garrigue, et un Ratichonus ravi de retrouver gauloises et gaulois pour une cervoise de sortie et un festin de Mont d’or et pommes de terre.

La Trans-Trassanellum
La tribu gauloise n’en a pas eu assez ! Elle mange à la hutte ses restes de ripaille sur le coup des … midi douze, et retourne à Trassanellum pour la dernière sortie de l’an MMXVIII pour faire une trans-Trassanellum entre les réseaux I et II (en attendant la grande trans-Trassanellum potentielle évoquée la veille). Tout pareil, route jusqu’à l’Insulae Departemantalus Speleologia, bout de chemin dans la garrigue, un peu plus loin sur la droite. Une petite descente mène à l’entrée, trouvée facilement. Abrajeanpaulix sort son trousseau magique. Eureka ! Une petite corde et une dizaine de minutes plus tard, l’équipée arrive près d’une étroiture. Ad augusta, per angusta, Sylvainestblanrajouteducassix s’engage le premier. Et elle tourne, cette bougresse d’étroiture ! Un bel angle droit vers la gauche. Les gauloises, plus chanceuses, pourront se retourner pour passer plus aisément. Abrajeanpaulix et Fabolix préfèrent se défaire de leurs matos. C’était pas pour les gros (qui est gros ??) mais ça passe bien.
L’équipée progresse ensuite dans une galerie puis descend quelques morceaux de corde, tourne à droite, descend une autre corde avant d’arriver dans une salle très photogénique où Sylvainestblanrajouteducassix prépare ses flashs pour une photo de toute la tribu gauloise. Sur la droite de la salle, une autre corde mène nos amis à une grande salle censée conduire ensuite à des griffades d’ours. Clémentix monte en haut de la salle, rebrousse chemin, Fabolix cherche un autre passage plus bas, puis Elizolavecsabibine passe une courte chatière en haut de la salle, débouche sur une autre salle plus petite et appelle Fabolix à la rescousse pour l’aider à explorer cette nouvelle salle, avec la topo cette fois. Les compères partent devant, un peu trop loin du reste de l’équipée qui peine à les rattraper. L’équipe cherche longtemps les fameuses griffades. Certains renoncent, et décident de continuer leur chemin. Mais Gwenomine persiste, et signe ! Elle trouve des griffades ! Enfin ! Arturix s’empresse de les photographier, et Fabolix appose sa patte d’expert : ce sont bien des griffades. Il le sait, il le sent. Contents, les compères remontent retrouver le reste de la tribu à l’endroit de leur photo de groupe. Gwenomine est modeste, elle ne se vante pas d’avoir trouvé les griffades, il faudra attendre le retour à la hutte pour voir les photos et en avoir le cœur net.
La tribu gauloise reprend son chemin. Bientôt, sur la gauche, le chandelier : une concrétion singulière que votre narratrice, à l’heure actuelle fort alcoolisée, ne saurait expliquer. Vous voyez le support de la flamme que nos cousins grecs transportent en courant à tout va tous les 4 ans, en un peu plus gros (qui est gros ??), et sans flamme ? Si oui, tant mieux. Sinon, demandez à Sylvainestblanrajouteducassix. Après une main courante, on retrouve la jonction avec la zone explorée la veille. Là encore, les remontix empruntent le chemin vers la sortie tandis que les photofix s’attardent pour immortaliser les concrétions.
Sur leur chemin de dépollution de la garrigue à la recherche de cadavres de cervoises abandonnés par des spéléos, Gwenomine et Elizolavecsabibine voient enfin réapparaître les photofix. Après avoir regarni les brogues de rando d’Arturix de capsules de cervoises, les gauloises et gaulois rentrent au bercail pour préparer leur savoureux festin du nouvel an.

Faire dans le decorum pour le nouvel an
Sous l’impulsion d’Elizolavecsabibine et de Gwenomine, rapidement rejointes par le reste des gaulois, toujours débonnaires, des tenues issues des quatre coins de l’empire romain sont trouvées dans la hutte, et sont rapidement utilisées pour se grimer en romaines et romains décadents.
Gwenomine choisie la romaine mondaine habillée de rose. Elizolavecsabibine se vêt de vert strié de blanc et violet et prend un grand chapeau. Vassbala quant à elle décide de prendre la dernière mode du maillot une pièce corseté, mais se couvre en toute décence d’un peignoir rose. Clémentix, droit dans sa robe de chambre molletonnée, s’affuble d’un képi. Fabolix, tout de panthère vêtu se choisi un petit couvre-chef en feutre. Sylvainestblanrajouteducassix reste très début XXème, presque prêt à danser le Charleston, tandis qu’Arturix se croit dans la savane et use et abuse de sa paire de jumelles. Abrajeanpaulix, pour finir prend, un chapeau à fleur et un long imper à fourrure. Gros (qui est gros ??) fous rires garantis !
L’orgie peut avoir lieu, sous le regard médusé de Gastonsurlacheminix. Cela ressemble un peu à ce que l’on pourrait trouver sur l’île des plaisirs, mais la nourriture en plus, car comme dirait Fabolix : manger c’est un plaisir !
Cette soirée festive s’achève par un times’upix où les mimes d’Edouard Alfred Martelix sont du plus bel effet et où l’on découvre que Vercingétorix est un personnage d’Astérix !

Guérir sa rhynofaryngix I : le nasibus tu te rinceras dans le Fabolix terram vehiculum
Après toutes ces pérégrinations, notre équipe de Gaulois cherche un peu de repos.
Pendant que Vassbala et Elizolavecsabibine font leurs devoirs, le gros (qui est gros ??) de la troupe part une fois la pause manger de midi douze sur les chemins (qui mènent tous à Rome, c’est bien connu), mais ici c’est pour aller à Carcaso Volcarum Tectosage pour y faire un tour dans la fameuse Cité. Clementix parque son vehiculum dans la rue, Fabolix le sien un peu plus loin, laissant encore un peu de temps à Arturix pour se rincer le nez. Nos gaulois, encore dans les limbes du passage à l'année MMXIX, se garent bien loin du château, s'offrant plusieurs lieus de marche sous une tramontane bien rafraichissante.
Il n’y a pas foule au château, mais c’est joli quand même. Il faut dire qu’il fait un temps à ne pas mettre un nørmand dehors, et c’est tout juste si le ciel ne tombe pas sur la tête de nos amis. Après une chasse à la baguette, c’est déjà le retour, car il faut être rentré à temps pour accueillir Dominicus Poulinus, tribun du club spéléo local.

Se battre contre l’Hydre des cordes de Castanviellum
Après tant de repos, il faut se dépenser. C’est ce que prévoit la horde gauloise. Rien de mieux que de descendre 200 mètres de puits, puis de les remonter. Le Zéphyr est de la partie et chacun joue à cache-cache avec lui pour l’habillage. Heureusement, il fait meilleur au centre de la terre (certainement la proximité du magma issu des profondeurs de la terre, cette grotte doit rejoindre le Vésuvius d’une quelconque manière).
Sylvainestblanrajouteducassix se jette dans le trou, suivi de Vassbala. Heureusement, les cordes sont déjà en place, et tout va assez vite. Je vous laisse deviner l’heure à laquelle nos gaulois s’arrêtent pour manger sous terre… Une fois presque tout en bas, au milieu d’un gros (qui est gros ??) puits, une galerie horizontale à rejoindre par un système de vire donne dans plusieurs diverticules et salles, dont la salle de l’aragonitix, magnifique de concrétions où il vaut mieux se tenir à l’égyptienne dans ses déplacements, et la salle pinkfloydix, plus sobre.
Arturix sort son appareil photo pour immortaliser la remontée de corde dans le premier puits marmoréen. Les flashs crépitent et les scurions chauffent, l’Hydre s’en remettra une fois l’obscurité revenue après le départ de nos héros.
A la sortie, Sergedorix, Aléa et Myriamarragirréprochable attendent nos valeureux gaulois, une cervoise à la main. Zéphyr est toujours là, et les braies sont rapidement réenfilées. Direction la hutte pour un nouveau festin, l’équipe au complet cette fois.

Aller visiter le tepidarium dans l’actif de Vendangellum (et sauver la clef de XIII de Clémentix)
Aujourd’hui, toute la horde gauloise est sur le qui-vive. Il faut dire qu’est prévu le clou de la semaine : les beautés de Vendangellum. Après un peu de route, les charrettes sont garées, malheureusement à l’ombre. Le soleil n’est pas loin, mais il faudra quand même se changer avec une petite brise qui vient mordre chaque cm² de peau laissée à l’air libre, ne serait-ce juste un instant. La marche d’approche est rapide, et a en plus le mérite d’être en partie au soleil, ce qui réchauffe tout le monde. Abrajeanpaulix escalade encore un peu la montagne pour capter le réseau et prévenir Itineris que nous entrons sous terre.
Fabolix et Vassballa se jettent dans la grotte et suivent malheureusement la première corde qui se présente à eux, suivi de près par Arturix. Abrajeanpaulix trouve la bonne voie, et c’est parti pour la visite (et pour une remontée de puits pour les 3 premiers). Moultes chauves-sourix prennent un malin plaisir à s’être positionnées où qui veut mettre le pied ou qui veut mettre la main. Le cheminement en deviendrait presque acrobatique alors que ce devrait être assez simple. Arrive rapidement le premier grand vide : la salle CPE. C’est une grande salle chaotique, pleine de blocs assez gros (qui est gros ??) qui viennent du plafond. Les gaulois continuent leur descente, maintenant sur un sol composé de blocs de schistes plus ou moins en équilibres, plus ou moins solides. Rien là-dedans de viable pour tailler le moindre Menhir ! Au cours de la descente, nous croisons quelques excentrix et aragonix qui pendent au plafond. Sergedorix en sort son appareil photo, tout comme Vassbala.
S’en suit quelques descentes et nous rejoignons un méandre actif, parcouru par un léger cours d’eau qui suffit à mouiller les braies sans vraiment mouiller la gauloise ou le gaulois qui est dessous. Quelques puits et il faut remonter un bout de corde et passer une étroiture. Las, c’est le drame. Clémentix, tout concentré dans le fait de rentrer le ventre, ne voit pas le mousqueton qui tient sa clef de XIII s’ouvrir, précipitant ladite clef dans le fond du méandre. Après cette offrande aux dieux, Clémentix continu son chemin… jusqu’à atteindre le départ de la zone concrétionnée. Il est midi douze, l’équipe sort donc ses victuailles des bidons étanches.
Puis c’est le départ en direction du fond. Tous les gaulois n’avancent pas au même rythme, car il y a quantité de choses à voir. Des coulées stalagmitix à droite, à gauche, en haut, en bas, des aragonix (dont le citron givré), les fameuses baguettes de gourix, etc, etc, le tout cimentant des plus ou moins gros blocs de schiste, qui au plafond, qui sur le bord d’un ancien remplissage, et autour, sous et/ou sur lesquels les vaillants gaulois progressent. Heureusement, les découvreurs ont mis en place un balisage et un cheminement qui permet de ne pas dégrader la galerie, tout en admirant au passage toutes ces merveilles : c’est Toutatis en culotte de velours !
Pour ne pas qu’ils filent directement vers le fond de Vendangellum, les retardataires sont attendus au niveau de la salle du sable, qui donne passage à la salle des Tuniques Bleues (salle peut être découverte par Chersterfield et Blutch ?). Il s’agit alors de grimper dans un sable calcaire, se faufiler entre des blocs et on accède à un grand volume ! Arturix a dégainé son appareil photo (qui malheureusement n’a pas tout à fait supporté son transport dans la grotte) et tente quelques images. L’heure du retour en surface s’approchant, il est décidé de repartir. Les trois plus téméraires de la troupe décident de continuer dans la trémie et d’aller voir à quoi ressemble le méandre des vents pires et son tepidarium. Pendant ce temps, les autres remontent. Fabolix, qui était déjà venu, en profite pour montrer une salle cachée à Vassbala, Sylvainestblanrajouteducassix et Sergedorix. De nouveau, les flashs crépitent, et certains restent plus longtemps que d’autres à user leur pellicule numérique.
Chaque chose a sa fin, et la nuit étoilée finie par accueillir les intrépides gaulois. La douce de Clémentix lui réserve une belle surprise : avec l’aide d’Arturix et Gwenomine, elle a pu se faufiler dans le fond du méandre pour récupérer sa clef de XIII ! Tout fini bien, le banquet peut avoir lieu.
Mais drame ! La cuisinière (pas celle qui fait la cuisine, mais celle qui chauffe les aliments) n’a plus de gaz pour fonctionner… Ça va être dur de faire les lasagnes ! Les échoppes sont naturellement déjà toutes fermées, et Cepdevignix loin de là ne peut nous aider. Heureusement, Myriamarragirréprochable et Abrajeanpaulix partent à la recherche de solutions, et, grâce à la voisine Butagazine, reviennent avec une belle bouteille bien pleine ! Que ne sera pas notre surprise quand, quelques minutes plus tard, Cepdevignix viendra aussi frapper à la hutte pour proposer une bouteille toute neuve aussi ! Il a fait le voyage exprès pour nous dépanner !! Que c’est agréable d’avoir des personnes attentionnées autour de soi ! Le festin est sauvé, les gaulois se jettent derechef sur la nourriture.

Vider le caldarium de Circus Gadum
Voilà, ça sent la fin de semaine, et les forces de nos gaulois infatigables sont tout de même déclinantes. A tel point que la description de la grotte de Circus Gadum, malgré les beautés de galeries aux triangles creux ou aux papillons fait trouver une autre occupation à une bonne moitié du village. Heureusement, 5 irréductibles parmi les irréductibles se lancent sur la route.
Sous la supervision d’Arturix, qui arrive à suivre ses comparses de vue même les yeux fermés, et de Fabolix, qui lui se sent obligé de sortir de la charrette pour ça, Gwenomine et Sylvainestblanrajouteducassix partent à la recherche de l’entrée de la grotte, bientôt aidés de Vassbala qui décide d’aller chercher à un tout autre endroit. Il faut trouver la bonne falaise (il y en a plusieurs), la contourner par la droite, enfin, l’autre droite quoi, pour trouver un orifice qui fait penser que c’est le bon trou (Gwenomine et Sylvainestblanrajouteducassix en auront trouvé quatre en tout dans la garrigue avant de tomber sur le bon). Après que Sylvainestblanrajouteducassix se soit faufilé dans la grotte, encore vêtu de ses braies de ville, pour contrôler que c’est bien la bonne, le son des oriflammes retenti pour avertir tout le monde que la grotte est trouvée. Ouf, il est midi douze tout pile, encore un peu et cette pure tradition de l’heure du déjeuner allait être loupée !
La motivation des troupes baisse un peu durant le festin au soleil : mais que diable aller faire dans cette grotte !
Après avoir englouti les sangliers au pesto, l’équipe d’irréductibles grimpe la colline et s’engouffre dans la grotte. Ramper, se salir, se passer les kits et traverser une flaque dans une étroiture permet d’arriver à la salle principale. Fabolix, ayant senti l’entourloupe, a décidé un peu plutôt qu’il était le moment d’aller laver son motorum terram vehiculum et a fait demi-tour avant les choses sérieuses. La grotte est petite mais les concrétions sont bien préservées avec draperies, excentrix, ailes de papillons et fistuleuses en veux-tu en voilà. C’est fragile mais les obstacles pour y parvenir puis y pénétrer permettent une bonne protection. D’autres ramping permettent d’aller plus loin et voire encore de belles choses comme ce gour empli d’une eau limpide et transparente. Vassbala refait tout un shooting de photos. L’équipe n’ira pas voir le lieu des papillons car il semble difficile de passer les étroitures sans faire de gros (qui est gros ??) dégâts sur les belles concrétions. Les contorsions de nos compères et le bain de boue les rends hilares. N’est pas Gaulois n’importe qui !

Guérir sa rhynofaryngix II : la cueillette de Thymus
Sur le retour, Arturix prendra soin de ramasser du Thymus (certaines sources anonymes sous-entendent que cet ingrédient ferait partie de la fameuse potion magique…, mais chhhh) dans la garrigue avec la serpe de Fabolix. Il en rapportera sur la route Lutèce ce qui lui permettra de garder un parfum de ces délicieuses vacances car nos amis doivent dès le lendemain reprendre la route dans différentes directions afin d’aller vanter à toute la Gaule la réussite des 12 travaux d’Arturix !


Car bien sûr, les trois travaux dont nous n’avons pas parlé en détail ici ont été menés haut la main tout au long de la semaine, sinon nous ne serions pas là pour vous compter ce récit !

La tribu gauloise

Participants

Myriam C. , Serge C. , Fabien C. , Jean-Paul C. , Sylvain C. , Gwenaëlle M. , Clément N. , Arthur P. , Vassilissa V.

Commentaires

Commentaire posté par Seb le 27/01/2019
Et le banquet final !?