Aven de Baoumo Rousso

Date
17 mai 2018

Durée
6 h

Type de sortie
Photographie
Département
Lozère (48)

Massif
Causse MĂ©jean

Commune
Saint Pierre des Tripiers

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Après l’excellent camp interclubs en Lozère, la semaine suivante, malgré le mauvais temps (neige le dimanche puis pluie lundi et mardi), nous avons cherché une cavité pour faire de la photo élaborée. Notre choix s’est porté sur l’aven de Baoumo Rousso, déjà visité en 1990. L’accès est bien décrit dans Spéléo Sportive dans les Grands Causses (extrait joint). On y accède heureusement du causse sans emprunter la route très étroite qui descend au Truel, dans la vallée de la Jonte. Un rapide aller-retour sans matériel nous confirme que l’accès est évident, le sentier bien tracé s’arrête devant l’entrée du gouffre.
La topo de Spéléo Sportive dans les Grands Causses sous-estime l’équipement, comme le confirme nos notes et une rapide recherche sur le net. Voir ce lien pour une coupe avec équipement :
http://www.lozerenature.com/index.php/activites/grottologie/detail-des-cavites
Nous ne sommes que deux aussi chacun à un sac, moi de cordes, Catherine de matériel photo (4 flashes, un pied, un APN performant, Canon G1X, déclencheurs radios, piles). Tout est broché, ce doit être un classique de l’initiation fréquenté par les spéléos et les pros. Les longueurs de cordes sont à réviser, C25 pour l’entrée, C30 pour le R5 avec les mains courantes.
Notre expérience passée nous avait montré le peu d’intérêt à descendre le P39 pour la photo. La salle d’entrée est conforme à ce qu’on s’attendait, il n’y a que quelques concrétions peu photogéniques, classiques de ces avens perchés recoupés par l’érosion. Celle au sommet du P39 est plus intéressante, un peu salie par la fréquentation mais délicate car le puits est bien présent. Un petit endroit plat permet de poser le matériel, il y a des recoins accessibles mais c’est dangereux car glissant avec le P39 en dessous. Je déplie une corde de 60 m en vire via des dyneema sur concrétions pour sécuriser. On attache le pied photo avec des dyneema, on se longe car on est juste à la verticale du puits. Et là, pendant 5 h, on fait des aller retours, on pose, on mitraille avec et sans flash. Le puits est trop présent et l’absence de recul gêne la mise en place des flashs, il y a trop d’ombres portées, les résultats sont mitigés. Ce n’est pas une cavité à retenir pour la photo artistique. Il reste cependant un peu d’aragonite qui mérite le détour, sans plus. TPST 6 h.


Participants

Jean-Francois B.

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