Sur les pas de Trinita

Date
28 octobre 2017

Durée
7h

Type de sortie
Classique
Département
Etranger (E)

Massif


Commune
Camerata Nuova

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Quand la spéléo rencontre la grande histoire. L’Histoire avec un grand H. Un H comme Hill, Terence Hill, et son comparse Bud Spencer ;)

Et oui, aujourd’hui, nous allons faire un tour à l’Inghiottitoio (on prend sa respiration avant de prononcer svp) di Camposecco, sur le plateau du même nom, où certains des plus fameux Western Spagetti ont été tournés, dont notamment la série des Trinita (petit lien pour les fans )

Voilà, après ce moment de culture avec un grand K, place à la spéléo, mais au moins, vous vous coucherez moins bêtes ce soir…

On commence maintenant à avoir l’habitude, rdv le dimanche matin.
Nous serons 7, nous repartons après un bon café à deux voitures sur la « route » qui mène de Camerata Nuova à Camposecco, 500 m plus haut en altitude. Il n’y a pas à dire, c’est plus facile à passer en 4x4 qu’en C3, mais au final, on profite des couleurs de l'automne et on se retrouve sur la grande plaine du plateau et on se gare pas très loin de l’entrée (marche d’approche, 30 secondes).

Nos amis italiens sont déjà venus la semaine précédente et les cordes sont en place pour le début de la cavité. L’objectif du jour est de continuer la descente et de (re)faire en même temps la fiche d’équipement (scheda d’armo pour les italianophiles). Car, oui, la description oublie d’indiquer un bon nombre de ressauts/puits… nos ancêtres spéléo étaient soit beaucoup plus forts que nous, soit beaucoup plus fou (soit les deux en même temps) pour descendre ça en libre.

Bref, on se lance dans la grotte.

Quelques petites descentes, et c’est le premier grand puits, un P22. En tant que photographe officiel de la sortie (on fait ce qu’on peut pour occuper le temps pendant que d’autres réfléchissent, équipent et plantent des goujeons), je sors l’appareil pour tenter quelques clichés. Pas facile de se faire comprendre en italien, mais finalement, ça va.

On continue et les petits obstacles s’enchainent. Un beau P10 avec une lucarne au milieu nous rapproche de la série d’étroitures à -100.

Pendant quelques années, la première étroiture était la fin de la grotte. Maintenant, elle a été « élargie ». Suit quelques mètres plus loin une autre étroiture, elle aussi élargie, et beaucoup plus facile. Ce qu’avait oublié la topo, c’est la troisième étroiture perverse qui est juste derrière, et qui, en tout cas pour moi, ne le laissait justement pas passer, mon derrière. Mais bon, après une tentative tourné sur ma droite, puis sur ma gauche, le troisième essai par la droite est le bon.

On s’arrêtera 10 plus loin… Les cordes prises pour la descente ne vont plus et il est l’heure de remonter pour ne pas se mettre en retard par rapport au timing, il faudra revenir pour continuer l’équipement et espérer atteindre le fond, à -400. On en est à -100 et quelques mètres pour l’instant, c’est pas gagné ! Cela étant, l’enchainement d’un P60 et d’un P48 quelques décamètres plus loin fera s’accélérer la vitesse de descente.

La remontée est sans problèmes, et, les étroitures vaillamment franchies, plus rien ne nous arrête jusqu’à la surface.

Il fait nuit, et la redescente vers la civilisation se passe bien. On s’arrête même à un troquet, où les piliers de bar officiels sont intarissables sur les films qui ont été tournés dans le village et sur la montagne (enfin, c’est ce que nous traduisent nos amis, personnellement, j’étais loin de tout comprendre).

Sylvain

Participants

Sylvain C. , Vassilissa V.

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