DĂ©jeuner sur la grotte

Date
26 mars 2016

Durée
12 h

Type de sortie
Classique
Département
Lot (46)

Massif


Commune
Le Bastit / Monfaucon

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Que faire durant un weekend de trois jours quand il y a encore beaucoup de neige en altitude et un certain réchauffement de l’atmosphère symbole de l’arrivée du printemps ?

Après l’élimination du Vercors et ses potentielles marches d’approches en raquette, déglaçage d’entrée et crues dantesques en cas de radou, nous jetons notre dévolu sur le Lot. Au moins, il ne devrait pas y avoir de neige, et suffisamment de choix pour ne pas être coincé par les crues s’il pleut.



Un bref détour par Orly pour récupérer une voiture de location (la voiture de Gaëtan n’est pas encore assez extensible pour accepter 7 personnes avec armes et bagages) et c’est la classique route du vendredi soir. Le local de l’étape (nous logerons dans sa garçonnière lotoise) profite du passage à Orléans pour prendre le chemin buissonnier, préférant viser l’autoroute de Tour plutôt que de Bourges et faire ainsi un petit tour pour se remettre dans le droit chemin. Tant bien que mal, nous arrivons finalement toutes et tous au bon endroit pour une bonne nuit de repos.



Nous nous scindons en deux équipes le lendemain : une pour équiper l’Igue Saint Martin, l’autre pour le ravitaillement du weekend.

Celina, Vass et Sylvain enfournent les kits d’équipement dans le coffre de la voiture. Nous avons l’autorisation du propriétaire pour descendre dans cette Igue, on se croit donc « au calme » pour visiter la cavité. Petite surprise arrivée à la zone de stationnement : des spéléos sont déjà sur place. Confirmation au bord du trou : il y a déjà une corde, il va falloir équiper en double. Ou plus précisément par-dessous au début, car il n’y a pas quatre chemins pour descendre, même si l’Igue a deux entrées (mais pour éviter trop de galères et de parpinage, nous choisissons de prendre l’entrée « classique »).

Ca commence par un petit tunnel bien rond, continu par un petit puits avant d’arriver sur un puis/pan incliné de grande dimension. C’est juste à ce niveau que je croise les spéléos qui remontent et qui font comme nous : une première équipe pour équiper, une seconde pour se balader. Le puits est assez vaste pour équiper notre propre ligne, même s’il faut aller chercher quelques points un peu loin du cheminement le plus simple.

Les filles me rejoignent pour une petite ballade et quelques images dans la galerie fossile du bas du premier puits, et on rattaque l’équipement, la seconde équipe ne pointant toujours pas son nez (c’est eux qui ont notre manger). C’est à nouveau un beau puits incliné qui s’offre à nous, et nous sommes rejoints par la deuxième équipe alors que nous touchons le fond.

Les flashs crépitent, les descendeurs chauffent, les maxillaires se mettent à l’ouvrage, et c’est l’heure de remonter.

Morgane, partie un peu devant, profite du coucher de soleil. Nous la retrouvons enroulée dans sa couverture de survie, c’est que la fraicheur tombe assez vite, mais surtout qu’elle n’a pas retrouvé les clefs pour se changer !



Bref, retour au gîte, apéro, douche, repas, dodo. Nous avons rendez-vous le lendemain avec le propriétaire de l’Igue de Lacarrière pour qu’il nous donne les clefs.



Tout se passe bien le lendemain, sauf qu’on a « oublié » le changement d’heure… Heureusement, la chose est arrangée avec le proprio que l’on retrouve peu de temps plus tard.

Tout se passe bien, sauf qu’une personne que l’on ne dénoncera pas (on dira juste que c’est le même qui s’est trompé de route à l’aller le vendredi soir...) a « oublié » sa combi entrain de sécher dans la grange. Tant bien se fasse, on se scinde derechef en deux équipes, ce qui permettra de s’étaler tranquillement dans les puits.



La cavité est équipée, ce qui nous facilite bien la chose. Les puits « à taille humaine » facilitent aussi la chose à Laure qui n’a pas encore eu trop d’expérience avec les verticales et a donc encore une petite appréhension du vide.

Arrivés en bas des puits, nous organisons notre pause repas, puis, sur l’idée de Samuel organisons la pose photo. Il veut, pour le concours de l’image des JNSC de cette année, faire une reprise du déjeuné dans l’herbe, en mode spéléo.

Vass, Morgane, Gaëtan et Samuel jouent les figurants, Celina ordonne les positions sous le regard quelque peu surpris de Laure pendant que je teste les éclairages (je n’aurais pas pris le reflex pour rien). Bouge le pied, tend le bras, le doigt, regarde la caméra, souris… et je vous en passe, avant de décider que c’est bon, au soulagement de toutes celles et ceux qui commençaient à prendre froid.

Direction maintenant la rivière, qui permet de nettoyer le bas de combinaison qui a souffert du passage du Magma. La balade vers l’amont achoppe rapidement sur un passage en vire au dessus d’un profond bassin : la corde est magnifiquement tonchée. La balade vers l’aval s’arrête à mi-chemin environ du débarcadère, l’assistance commençant à être un peu fatiguée.

L’exploration « totale » de cette cavité devra attendre une prochaine occasion.

Le lendemain, les machines Ă  laver du gite tournent Ă  fond pour les combi, sous-combi et autres baudards, mais nous irons tout de mĂŞme nous mouiller un peu pour laver les cordes et autres quincailles.

Un weekend fort sympathique avec la découverte de cavités qu’aucun d’entre nous n’avait encore pratiqué.

Sylvain

Participants

Sylvain C. , Samuel L. , Celina M. , Laure M. , Gaëtan P. , Morgane R. , Vassilissa V.

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