Pas de bisbille à la Bise-Bise

Date
19 mai 2013

Durée
2h30

Type de sortie
Classique
Département
Aveyron (12)

Massif
Causse du Larzac

Commune
L'Hospitalet

Descriptif / Compte-rendu
Depuis quelques années, nous sommes passés à l'éclairage tout électrique. Se pose donc avec une grande acuité la question du chauffage d'appoint. Une partie du groupe a vécu hier un grand moment de test du point chaud avec une attente de plus de six heures au pied des puits de la Bise 2. On se dit donc : Pourquoi ne pas y aller, nous aussi, pour faire une expérience grandeur nature de notre système de chauffage ?

Aussitôt dit, aussitôt fait : nous sommes au parking de la traversée Bise1-Bise2. Les choses se présentent plutôt bien, il y a déjà une douzaine de voitures... Histoire de limiter un peu la casse, nous allons repérer sous un crachin tenace, d'abord l'entrée puis la sortie, enfin nous cassons la croûte, au soleil, en regardant les jolis tas de grêle...
Il est temps d'y aller avant que les occupants de la voiture juste arrivée ne nous passent devant.

Notre petit groupe grogne et rouspète : cet équipement et les puits étroits réservent plein de surprises...
Une heure après, nous mettons les pieds dans la rivière. Jolie rivière assez variée, avec de belles cristallisations blanches ou jaunes incrustées dans la roche, des élargissements avec de magnifiques coups de gouge. La progression est un peu sportive : ramper dans les trémies, ramoner au-dessus des plans d'eau profonde.
Ah ! Voilà une corde : nous sommes déjà en bas des puits de la Bise2 ?...
Mais où sont donc passés les occupants des douze voitures ? On n'a vu personne. Tant pis, on ne fera pas nos tests de bougies aujourd'hui...
Les 130 mètres de puits sont maintenant équipés en double : on s'élance vers la sortie. D'abord tranquillement, mais la douche s'intensifie et nous accélérons. On est maintenant en plein déluge : il ne sert à rien d'accélérer car tous nos vêtements sont à essorer. Les porteurs de lunettes n'y voient rien entre les grosses gouttes dessus et la buée dessous. Le pied !
Heureusement, l'eau n'est pas vaporisée : on ne pas va noyer nos poumons en respirant... Et surtout, surtout, il n'y a personne devant ! Une attente dans ces conditions aurait été infernale.
Après une heure de remontée, nous sommes dehors, sous le soleil, exactement, juste en dessous... Grand bonheur.

Nous croisons Jean-Luc, Gaz' et Kathleen du GAS qui s'habillent pour faire la traversée Bise1-Bise2. Nous leur racontons la crue qu'ils devront affronter. Jean-Luc a bien envie d'affronter cette douche.
Ils sortiront de nuit, frigorifiés, mais prévenus ;-)


Arrivés à la voiture, encore dégoulinants, nous testons nos briquets, que l'on ne soit pas venus ici pour rien...
Celui de la marque True Utility démarre aussitôt. Compact, il est parfois vendu avec une boîte étanche de la bonne taille pour un accu Scurion mais je le transporte tout simplement dans ma poche de poitrine.

Le Primus est plus capricieux : il faut lui souffler dessus et le laisser sécher une ou deux minutes pour qu'il s'allume enfin. Plus encombrant, il présente l'avantage d'avoir un réservoir de gaz transparent.
En fait, ce briquet rendra l'âme une semaine plus tard : la douche de la bise lui aura été fatale!


Après enquête, nous avons compris que les spéléo des autres voitures étaient dans une cavité non équipée pour le congrès. Quant aux autres spéléo congressistes, ils s'étaient tenus éloignés de la Bise, puisque tout le monde savait que des parisiens y étaient restés coincés six heures la veille...

Merci à tous ceux qui ont organisé ce beau congrès et équipé les cavités pour notre plus grand plaisir.

Delphine


Participants

Emmanuel C. , Philippe K. , Delphine M.

Commentaires

Commentaire posté par PK le 12/10/2013

Un joli feu d'artifice et un beau gâteau d'anniversaire à la broche. La fédé a fêté ses 50 ans à Millau où elle était née en 1963.

Pour en savoir plus sur cette naissance, lisez l'article de Michel Letrône.