Descriptif / Compte-rendu
15 octobre
Delphine propose une sortie au puits du Brêt avec le comité départemental du Lot pour le week-end des 10 et 11 novembre. Nous sommes 5 sur la liste des participants : Delphine, Philippe, Patrice, Vladimir et moi.
7 novembre
Changement de programme. N’ayant pas de nouvelles de nos amis du Lot, Delphine propose d’aller dans l’Ain pour visiter les Falconnettes.
8 novembre
Le gîte est réservé ! On sait où on va dormir demain.
Le rendez-vous est fixé au local à 19h.
Vendredi 9 novembre
18h14
Appel de Vladimir qui devait faire les courses. Suite à un problème de caisses au supermarché, il n’a pas pu faire les courses. Il est dans les bouchons et ne sait pas à quelle heure il sera chez lui.
19h30
Vladimir et moi arrivons enfin au local, sans les courses.
Avec beaucoup de retard
Les courses sont faites, la voitures est chargée, nous partons ! Enfin pas bien vite à cause des bouchons.
Le programme a de nouveau été changé à cause de la pluie, nous irons à Vaux-Saint Sulpice.
Samedi 10 novembre
Aux alentours de 2h du mat’
Ça y est, nous sommes arrivés au gîte.
Vers 14h
Nous entrons dans la cavité.
A peine 1h plus tard
Il faut sortir, Philippe a fait une mauvaise chute, il a mal au poignet. Nous improvisons une attelle et l’aidons à retourner à la voiture, direction les urgences.
Vers 15h
Papy Vlady (comme l’a fait remarquer Patrice, il ne faut pas oublier le V), Patrice et moi décidons de retourner sous terre. Nous ne savons pas comment nous allons rentrer mais sommes optimistes : un autre groupe de spéléos est dans la cavité, nous allons bien les rencontrer et leur demander de nous ramener.
De nouveau sous terre
Mais où est la lucarne ? Où sont passés les autres ? Nous avons beau chercher, nous ne trouvons pas. Nous décidons finalement de descendre dans un puits découvert au hasard de nos recherches.
Devant le puits
Papy Vlady à Patrice : « T’as une clef pour équiper ? » Réponse de Patrice « Non et toi ?». Papy Vlady : « Tant pis, on a des dents.»
Ne vous inquiétez pas pour nos dents, nous n’avons pas eu besoin de nous en servir. Nous avons préférer équiper grâce aux amarrages naturels, le tout dans les règles de l’art : il faut toujours être sur deux points et ne pas oublier les déviations et les fractionnements pour ne pas abimer les cordes.
A la sortie de la cavité
Vu l’eau qui coulait dans la grotte, nous nous doutions que nous ne serions pas attendus par le soleil. Et bien nous avions raison. Nous nous sommes donc retrouvés sous des trombes d’eau et ne savions pas encore comment nous allions rentrer.
Heureusement, nous avions trois messages de Philippe :
17h18 « Sommes encore aux urgences à Ambérieu. Avons la clé du gîte… Le proprio doit avoir un double … »
18h11 « Sommes sortis. Appelez-nous. »
18h35 « Nous revenons vous chercher. »
Timing parfait, ils sont arrivés 10 minutes plus tard. Philippe a une fracture, 4 semaines d’arrêt de travail, 6 de plâtre.
Le soir
Delphine se rend compte qu’au milieu de tous les papiers récupérés à l’hôpital il y a une ordonnance. La pharmacie de garde est à 45 min de route. Ça attendra demain.
Dimanche 11 novembre
Philippe découvre les joies du plâtre. Delphine aussi d’ailleurs, va falloir qu’elle aide Philippe pendant 6 semaines, ça va être long pour elle aussi.
Il pleut encore, nous décidons d’annuler la sortie prévue, il y a trop de marche d’approche vu le temps. Nous préférons rester au chaud et tenir compagnie Philippe.
Conclusion
Pour une deuxième sortie sous terre, j’ai eu droit à beaucoup d’imprévus et de péripéties. Mais si la vie était un long fleuve tranquille, qu’est-ce qu’on se ferait chier !
Émilie