Soirée Belge

Date
05 avril 2012

Durée
1 soir

Type de sortie
Formation à l'équipement
Département
Essonne (91)

Massif


Commune
Bures sur Yvette

Descriptif / Compte-rendu
Ce soir, c'est soirée Belge.

Non pas que la bière apportée, avec quelques autres victuailles, par Fabien ait été brassée dans le Plat Pays, mais ce soir, nous nous entraînons en vue du Rallye de la Basilique de Koekelberg, 12ème du nom, qui aura lieu prochainement dans la capitale de nos amis belges.

Il fait un tantinet frisquet sous les arches du viaduc et les tactiques pour se réchauffer varient selon les participants, qui sortant sa clef de 13 pour aller équiper, qui se décapsulant une petite mousse, qui s'attelant à faire un petit feu avec des brindilles mouillées.

Bref, c'est presque rapidement qu'un parcours "à la belge" est installé : vire, parapluie, frac et truc à la con avant la redescente sur le plancher des vaches. Je dis presque rapidement, vu que votre aimable serviteur ne s'étant encombré que d'une corde à la fois entre le pied des arches et le tablier du pont (corde trop courte pour arriver en bas...), plusieurs aller-retour avec pauses casse-croûte ô combien méritées ont été nécessaires pour tout mettre en place.

Chacun aura donc pu s'essayer au parapluie belge. Afin d'éviter toute confusion, il ne s'agit pas d'une protection contre la pluie, ni d'une boisson énergisante (ne pas confondre avec le pot belge), ni d'une arme mortelle (ne pas confondre avec le parapluie bulgare), encore moins d'une position du kamasutra (ne pas confondre avec ... hum... les amateurs savent de quoi je parle...). Non, le parapluie belge est un terme pour décrire une vire pas du tout tendue, à tendance fortement détendue à vrai dire, où comment placer cinq mètres de corde là où un mètre seulement serait nécessaire. Cela a pour conséquence que, pour passer d'un point à l'autre, il faut mettre son descendeur, commencer à descendre puis effectuer une conversion pour remonter sur la portion de corde qui monte vers l'amarrage à atteindre. Un jeu d'enfant...

Chacun aura aussi pu s'essayer au truc à la con.... À vrai dire, ce montage a certainement un nom, mais je ne le connais pas... Il a même plusieurs noms, que ma maman m'interdirait de prononcer, si je dois en croire les termes utilisés, à plusieurs reprises et avec enthousiasme, par ceux qui sont passés dessus ce soir !

Une brève description s'impose : prenez deux points d'ancrage sur un premier pilier du viaduc et accrochez-y une corde beaucoup plus longue qu'il ne serait nécessaire pour aller jusqu'au sol. Laissez pendre la corde telle qu'elle et remontez sur le tablier du pont. Installez-y une deuxième corde, mais sur le pilier d'en face que l'on appellera deuxième pilier. Trouvez un frac à la même hauteur que celui installé sur le premier pilier sur le deuxième pilier et descendez jusqu'au sol. Récupérez la première corde, traversez entre les deux piliers et remontez au frac du deuxième pilier pour accrocher le bout de la corde venant du premier pilier. Tendez-la un peu de manière à ce que la corde fasse un bel arc de cercle entre les deux piliers. Attention, ne tendez pas trop (il ne s'agit pas de faire une tyrolienne), mais tendez assez tout de même (il ne s'agit pas de finir le derrière par terre une fois pendu dessus).

Et voilà, vous avez un bel instrument de torture pour vos compagnons de soirée !

Mais comment ça se passe ce truc à la con ? C'est la première question qui est venue aux spectateurs une fois le montage terminé. Bien... pour faire simple (pour une fois), en partant du premier pilier, il "suffit" d'installer son descendeur sur la corde, de descendre jusqu'à être au fond de la boucle (en ayant pris soin d'enlever son frein avant qu'il ne soit trop tard), d'installer sa poignée sur la corde et de tirer dessus de manière à se rapprocher au fur et à mesure du deuxième pilier, et de finalement installer son croll dès que possible sur la corde pour finir de monter avant de redescendre. Assaisonnez le tout de quelques grognements et doux noms d'oiseaux redevenus actifs et chantants grâce au printemps et il y a plus ka !

Tout ça est clair comme de la Trappiste de Rochefort non ?

Attention, Bruxelles, nous voilà !

Sylvain

Participants

Fabien C. , Cindy C. , Sylvain C. , Vincent K. , Aurélien S.

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