Conchylicospéléologie

Date
Du 02 janvier 2011 au 08 janvier 2011

Durée
5 jours

Type de sortie
Camp
Département
Aude (11)

Massif


Commune
Narbonne

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Arrivée le dimanche soir. Menu gratin de macaronis au chorizo, merci Anne!

Après les emplettes au Carrefour de Narbonne – très bonne première impression de la torréfactrice du Carrefour, dont le café est torréfié à point - le premier trou (barrenc de Saint-Clément) est sympa sans être engagé. Une mise en bouche en quelque sorte, on reste un peu sur notre faim – une faim d'huîtres.
Grosse déception : la base conchylicole de Gruissan ferme à 18h, raté! On espère un miracle, style poissonnerie ouverte sur les plages fantômes. Miracle! Poissonnerie ouverte à Narbonne-plage et deux douzaines d'huîtres pour nous mettre en bouche. Menu : huîtres, foie gras, tartiflette. On trouve quelques fonds de bouteilles dans les cagettes d'abimes pour arroser tout ça. Ce qui nous permet d'amorcer une discussion primordiale : Jean, notre président, doit-il passer son initiateur? Un travail a été engagé....

Le lendemain : après dissipation des brumes matinales, marche d'approche du Barrenc de la Serre (qui tue), sous le soleil. Sur la lande, on croise le chien des Baskerville; finalement, le molosse ne nous dévore pas. L'ambition baisse au fil de la marche; finalement, on cache trois kits d'équipement et matos perso à l'entrée du trou. TPST : zéro. Cependant, on a assuré l'approvisionnement auprès de la base conchylicole (6 douzaines préhistoriques de n°2). Menu : foie gras, huîtres, spaghetti à la bolognaise. Nous cherchons un digestif et dégottons dans les cagettes d'abimes une bouteille remplie d'une sorte de graisse d'oie figée. Elle se révèle très adaptée à la situation, Yannick merci d'en ramener dès que tu peux pour reconstituer le fond de roulement.

Le lendemain, après un crochet par le Carrefour et sa belle torréfactrice, descente du barrenc de la Serre. Le brouillard est dense. Les puits sont tubulaires, majestueux, nets, sans escale, infinis! Le descendeur grince. On a le sentiment de faire une artériographie. Qu'est-ce qu'il fait chaud dans ces barrencs; même à la descente, on a chaud et on termine torse nu. Retour au gîte : huîtres, foie gras, quenelles de brochet, champignons dans leur roux au vin blanc des Corbières.

Le lendemain, pose du grillage de la maison de plage (il n'y a plus qu'à trouver une grotte, on saura en grillager l'entrée). Lavage du magnifique matériel d'Abimes au caniveau du lavoir de Salles d'Aude. Et voilà, nous approchons de la fin du camp d'hiver et, avec lui, d'une belle période de convivialité et de plaisir de vivre. Menu du soir : huîtres (foie gras : y en a plus), tielles à la Sétoise, salade, tarte aux fruits maison. Le vin de la Clape sent toujours le romarin même s'il assèche toujours un peu les dents.

Le lendemain, c'est le retour vers le reste de nos vies. Tandis que Rémi et Manu se débrouillent chacun de leur côté, Alain et Jean remontent le matos Abimes sur Paris. C'est alors que, quelque part sur une autoroute auvergnate, la boite de vitesses de la Volvo lâche prise.
Ô fidèle carrosse! Après tant de services, tu ne reverras jamais les lampadaires de Billancourt, ni les néons du stade Jean Bouin! C'est remplie jusqu'au plafond du matos Abimes que tu t'es garée paisiblement sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A75 sans espoir de réparation, pour ton dernier voyage! Mais, à ta suite, d'autres véhicules prennent déjà le relais pour conduire les Abimés vers d'autres aventures!

Jean

Participants

Emmanuel C. , Jean C. , Rémi D. , Alain G.

Commentaires

Commentaire posté par Christian le 10/01/2011
Tu as raté la prime à la casse Jean ? …