Gouffre de la Légarde

Date
Du 01 novembre 2008 au 02 novembre 2008

Durée
2

Type de sortie
Initiation
Département
Doubs (25)

Massif


Commune
Hautepierre le Châtelet

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Vendredi vers 18h, je rejoins Alain au local pour aller faire les courses. Nous sommes rejoints peu après par Christian et c'est à 3 que nous remplissons de victuailles un chariot. Faut bien ça pour 10 spéléos affamés.
Pendant ce temps, les autres arrivent peu à peu au local et la question du moment est : " 2 ou 3 voitures ? "
Afin d'optimiser les coûts, on décide de tenter deux voitures de 5. On dispose de deux grands break, ça devrait donc le faire. Les sacs s'entassent au fur et à mesure des arrivées dans les coffres et, peu avant 20h, on arrive à fermer les hayons. Avec un tel chargement, pas besoin de rétroviseur autochrome pour ne pas être ébloui la nuit!

Départ donc vers 20h, direction Amathay et son gite 15 étoiles. La route se fera sans encombre, tout juste un petit ralentissement à l'arrivée sur l'A6. Pour un week-end de Toussaint, c'est impressionnant!
Arrivée vers 1h30 au gite juste après la voiture d'Alain, ça c'est de la synchro!
Une petite bière pour se détendre et hop au dodo. Je propose de réveiller tout le monde quand j'ouvrirai les yeux mais mon dévouement ne semble pas convenir à tout le monde!
On prend soin d'isoler le ronfleur, mais Christian charitable décide de s'installer avec lui, il ne commettra pas cette erreur deux nuits de suite...

Le lendemain, réveil à l'aube, p'tit déj, derniers préparatifs, et départ vers la Légarde. Malgré notre arrivée matinale au trou (vers 11h), une voiture belge est déjà là.

L'équipe de pointe (Thomas, Thibaud, Sylvain, Christian) s'équipe en premier et part équiper la cavité. Objectif = le lac.

La seconde équipe (Alain, Jean, moi et les 3 initiés: Albert, Hugues, Alice) lézarde un peu au soleil avant de s'équiper tranquillement et de rejoindre la cavité. L'heure est tellement matinale que je passe devant l'entrée sans la voir... Ben oui, je ne connais pas la cavité, ce n'est pas dans le Lot!
On entend encore l'équipe de pointe et on attend donc un peu avant de descendre.

Je pars en premier, suivi de Jean afin de s'échelonner dans le premier puits et ainsi pouvoir assister nos initiés. Alain assure les départs. Tout ce passe bien jusqu'au passage d'Albert qui semble avoir quelque chose contre moi (si, si, vous aller voir plus tard!) et décide de me balancer sa poignée. Heureusement, j'esquive habilement la vile attaque! Croyant à une fausse manœuvre, je la ramasse et lui rend...
La descente reprend et nous croisons l'équipe belge qui remonte en bas du 2e puits. Après recoupement des informations, il semblerait qu'ils soient 4... Ils sont allés jusque dans la trémie et sont complètement rincés !

Nous reprenons notre descente et nos initiés passent sans encombre les divers obstacles (fractio, dev, départ plein vide, etc.). Suite au croisement des belges, la première équipe s'est retrouvée coupée en deux et nous rejoignons Christian et Sylvain en haut de la trémie où nous pouvons enfin prendre notre repas de midi... il est 17h!

Pendant ce temps Thomas et Thibaud ont franchi la trémie et se sont arrêtés sur manque de corde (il leur restait une C16 pour un P17...). Ils nous rejoignent alors que nous finissons de nous restaurer, complètement trempés. Pour ne pas se refroidir plus, ils décident de remonter sans attendre. Mais la sortie d'un paquet de cigarettes les retiendra finalement un moment!
Le P70 étant équipé en double, Thibaud et Thomas repartent en convoyant chacun un débutant (Hugues et Alice).
Puis le reste du convoi s'échelonne dans les puits, Sylvain et Jean déséquipant, précédés de Christian notre tracteur de kit. Quant à moi, je pars derrière Albert. Vous vous rappelez d'Albert? Si, si, relisez bien le début de ce récit. Si je vous parle d'un attentat à l'aide d'une poignée, ça vous rafraîchit la mémoire?
Bien reprenons notre montée. Nous sommes dans la partie basse du P70. Albert est arrivé au frac plein vide et moi je suis "tranquillement" en train de remonter sur l'autre corde qui a une franche tendance à tournoyer (je vous ai dit que je n'aime pas les puits plein vide?). Albert semble coincer sur le frac, enfin c'est ce que je crois jusqu'au moment où, arrivé quelques mètres sous lui, il retente une agression sur ma personne, de nouveau avec sa poignée! Vous voyez qu'il m'en veut! (Quoique je me demande si le complot n'est pas de plus grande ampleur vu que j'avais déjà été agressé à la poignée dans le P40 de Planagrèze. Je vous laisse seuls juges ...). Heureusement, grâce au mouvement tournoyant de la corde, j'arrive de nouveau à esquiver le projectile! Caramba! Encore raté!
Je décide donc de poursuivre ma remontée en précédant mon agresseur et le reste de la montée se terminera sans nouvel incident.
C'est bien une preuve que c'est à moi qu'on en veut, non ?

Les derniers sortirons vers 20h30, habillement rapide vu la température très fraîche et nous repartons sous les premières gouttes de pluie.
Retour au gîte où une bonne bière nous attend suivie d'un bon repas.

Le lendemain matin, à une heure indue, quatre courageux (Alain, Thomas, Thibaud, Christian) iront au gouffre des Ordons.
Déjeuner, rangement du gîte, départ pour Paris où nous arriverons vers 21h sans encombre et toujours dans un bel synchronisme. Nous avons à peine eu le temps d'ouvrir le coffre que la seconde voiture arrivait.

En conclusion: un bon week-end où nos débutants ont pu se frotter à une cavité à dominante verticale avec succès et, semble-t-il, satisfaction.
Quant à moi, je continue mon enquête pour dénouer les fils de ce complot et trouver les instigateurs...

Gaëtan

Participants

Thomas C. , Jean C. , Sylvain C. , Alain G. , Gaëtan P. , Thibaud P.

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